MENDICITÉ À PARAKOU
Triste réalité. Des familles entières transformées en éternel quémandeur. Des rues et des lieux débordant de mendiants ambulants. Les trottoirs de plusieurs zones sont abrités par des personnes malades comme bien portantes qui ne vivent que de la mendicité. Cette pratique est devenue pour ces personnes un métier de revenu qui leur permet de subvenir à leurs besoins vitaux.
Une entreprise familiale bien entretenue
Triste réalité. Des familles entières transformées en éternel quémandeur. Des rues et des lieux débordant de mendiants ambulants. Les trottoirs de plusieurs zones sont abrités par des personnes malades comme bien portantes qui ne vivent que de la mendicité. Cette pratique est devenue pour ces personnes un métier de revenu qui leur permet de subvenir à leurs besoins vitaux.
On rencontre des estropiés dans des vélos conçus pour eux, des personnes présentant des handicaps divers et bien même des personnes en parfaite santé. C’est une entreprise familiale qui s’est créée consistant à quémander le long d’une journée entière de l’argent à des passants peu importe la personnalité.
Cette misérable activité se pratique sans vergogne et ces personnes vont jusqu’à créer entre eux des relations desquelles naissent des enfants. Une fois venus à la vie, on essaye d’une manière ou d’une autre de prendre soin de ces enfants et lorsqu’ils atteignent l’âge de mendier on les embauche dans l’entreprise familiale pour le même exercice. Au devant de la cathédrale Saint Pierre et Paul de Parakou, en passant par le marché Zongo à la gare routière de Albarika et le Carrefour Mathieu kérékou…ils sont présents quelque soit la nature obtenir leur gain.
Cette réalité du siècle entache l’image de toute une ville voire de toute la nation car elle traduit la pauvreté excessive dans laquelle croupissent des êtres humains. Le mal est que ces personnes s’allongent le long des rues sans soucis avec pour objectif majeur de « se remplir les poches ». À la tombée de la nuit, certains de ces enfants dorment à la belle étoile pour reprendre le lendemain leur boulot. Pour ces dernières c’est une activité légale parmi tant d’autres.
Le comble, ils se font de chiffres qu’ils comptent au soir de la journée comme tout entrepreneur, mais jamais ne sont rassasiés. Ils prennent bien au contraire le goût de se faire de chiffres sans un jour décider d’arrêter. Visiblement leur problème n’a jamais eu de solution ou du moins ils risquent la faillite de leurs entreprises.
Rodrigue Odilon FIODESSIHOUE