AVÈNEMENT D’UNIFORMES À LA FLASH

Plus d’argent que d’impact ! L’avènement des uniformes à la Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (Flash) de l’Université de Parakou (Up) n’a pas été impactant comme prévu. Annoncé depuis le lundi 18 septembre 2023 par la Doyenne Tama Imorou Clarisse l’évènement a été effectif mais traîne par derrière beaucoup de questions. Si depuis son existence, la Flash n’a jamais eu d’uniforme comme les autres entités de l’Up, c’est une prouesse de l’autorité qu’il faut saluer.

Plus d’argent que d’impact ! L’avènement des uniformes à la Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines (Flash) de l’Université de Parakou (Up) n’a pas été impactant comme prévu. Annoncé depuis le lundi 18 septembre 2023 par la Doyenne Tama Imorou Clarisse l’évènement a été effectif mais traîne par derrière beaucoup de questions. Si depuis son existence, la Flash n’a jamais eu d’uniforme comme les autres entités de l’Up, c’est une prouesse de l’autorité qu’il faut saluer.

Mais il faut se demander si réellement cette innovation a réglé un réel problème dans ladite faculté. Lors de son passage dans les amphithéâtres, la doyenne a annoncé clairement que «la Flash est considérée comme la faculté du désordre». Et ceci vu que qu’elle est la seule entité de l’Up qui laisse voir libre à ses étudiants de s’habiller comme bon leur semble. Si c’est réellement cette cause qui motive les autorités à opter pour les tenues uniformes, il est très clair que l’objectif n’est pas atteint. Et ceci non pas parce que c’est le début ou c’est plutôt la toute première expérience mais parce qu’il n’y a pas de point fermé là-dessus. La Flash a été pendant longtemps une entité qui a fait exception et qui ne compte pas changer de position de si tôt.

Un tour sur le site de l’université laisse constater que la majorité des étudiants ne s’en tiennent pas aux tenues. Si jusqu’à cet instant, les tenues civiles restent le choix des étudiants, c’est parce qu’ils savent d’Ors et déjà que la décision ne connaîtra point de rigueur. Ce qui reste d’ailleurs une exactitude. La plus belle des preuves, les étudiants ne détenant pas l’uniforme ne devraient pas avoir accès aux salles de compositions pour le compte des premiers examens de l’année. Ce qui n’a pas été la cas et pour cause, l’autorité aurait voulu faire faveur aux contrevenants. La sanction devrait à cet effet être appliquée pour le compte des dernières compositions avant les sessions de rattrapage mais c’est tout le contraire qui s’observe également. Un nombre important d’étudiants ont pu composer sans les tenues contrairement à ce qui s’observe dans les écoles, instituts et mêmes les facultés de cette même université. Si personne ne tient rigueur à tout ceci, quelles sont donc les raisons qui sous-tendent la décision ?

Il est clair que la décision n’était pas prise pour faire effet mais plutôt pour inciter à l’achat et donc pour la liquidation pure et simple du stock en possession. C’est une conviction, que autorités et étudiants sont conscients que la Flash a toujours fait exception. Il faut donc se demander quel problème a voulu résoudre l’autorité à travers l’avènement des uniformes. Puisque le désordre vestimentaire n’a pas connu sa fin. Surtout que les étudiants ont trouvé d’autres moyens pour rendre plus poignant ce désordre. Et ceci à travers les modèles cousus avec les tissus.

Il est souhaitable de penser à régulariser le port des uniformes à la Flash afin de lui coller réellement d’autres images. Les étudiants qui y sont ont pendant longtemps gardé en tête que cette faculté est toute différente des autres et que continuellement, le désordre peut toujours battre son plein.


Germain ALOZE

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