EXACERBATION DES CAS DE SUICIDES AU BÉNIN

Le Bénin fait face à une nouvelle peste plus aberrante et qui laisse les uns et les autres entres désolation et incertitude. Des êtres humains se pendent pour des raisons plus ou moins banales.

La nouvelle formule pour exprimer ses irritations ?

Nécessité de rééduquer la psychologie des béninois

Triste ! Les suicides sont devenus de trop. Depuis quelques jours, le nombre de décès liés à la pendaison s’est accentué et a créé beaucoup d’inquiétudes. En effet, le tout premier cas de pendaison enregistré dans le mois d’avril est celui d’un militaire à Natitingou. Précisément au quartier Yokossi dans le premier arrondissement de la commune de Natitingou. Entre temps, Caporal-chef de l’armée de terre, il s’est pendu quelques mois après qu’il ait été radié. Après ce premier cas au Nord du pays, c’est la commune d’Allada dans l’Atlantique qui prend la place. Dans l’arrondissement central de la commune d’Allada, précisément au quartier Sokou Denou, le corps inerte d’une jeune dame a été retrouvé le vendredi 26 avril 2024. La trentaine environ, elle est une femme mariée avec trois enfants dont un bébé. Selon les informations rapportées par le chef du quartier, elle accuse son mari d’avoir prit une autre femme. C’est cette raison qui l’a poussé à arrêter de préparer dans la maison. Elle était même allé plus loin en empêchant ses propres enfants d’aller à l’école et faisait du tapage dans leur maison.

Après ce cas, c’était le tour d’un jeune de 20 ans qui s’est suicidé par pendaison pour une affaire de téléphone portable dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 avril 2024 à Todo, arrondissement de Hinvi, dans la commune d’Allada. Mécanicien de profession, il s’est pendu à la suite d’une mésentente entre lui et sa grande sœur. Selon les informations de la Radio Sêdohoun d’Agbotagon, la victime serait sorti avec le téléphone portable de cette dernière. Chose qu’elle n’a pas aimé et qui a fait objet de dispute entre les deux. Ce 28 avril un autre jeune homme s’est pendu à Dogoudo toujours dans la commune d’Allada.

Les sources ont rapporté qu’il s’est pendu alors que sa partenaire a refusé de satisfaire sa libido. Mais il faut dire que les réels raisons da sa mort ne sont pas véritablement encore connues.

Plus qu’étrange. Cet autres cas de décès enregistré à Allada n’a pas mis fin à la malheureuse situation. À Possotome dans l’arrondissement de Bopa dans le Mono, un élève se donne la mort au lendemain d’une réprimande de son père. La victime est élève en seconde F3 au lycée technique professionnel de Possotome. Le jeune a été retrouvé mort au lendemain de la réprimande de son papa qui ne tolérait plus ses sorties et sa baisse de régime au niveau du rendement scolaire. Mais officiellement, la réelle motivation de son acte n’est pas connue.

Ces cas de suicides de diverses raisons, plus ou moins connues mettent en péril la sacralité de la vie humaine et font croire que les béninois s’intéressent de moins en moins à leur propre vie. Pourtant, nul ne doit sous aucun prétexte se permettre de mettre fin à une vie même si c’est la sienne recommandent les saintes écritures. Les cas dont les raisons sont connues contraints de se demander s’il n’y a pas d’autres choses qui y fondent. Le plus important est de retenir que les situations n’ont jamais existés infiniment. Et dans les dilemmes le plus tendus, la meilleure solution n’est point de se livrer à une certaine mort. Laissant la famille dans de profond regret.

Il est d’une grande nécessité de penser à la rééducation psychologique des béninois. Surtout les plus jeunes qui pour la plupart pensent bien que les parents auront de regret une fois leur départ. Ces habitudes souvent observées dans les films, séries et autres ne doivent que rester dans les films et ceci pour la tranquillité de tous.

Germain ALOZE ✍🏻✍🏻

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